Depuis début juillet, le spread de taux France-Allemagne se situait à 70 pb, au lieu d'une norme historique de 50 pb. Il a progressé cette semaine jusqu'à 85 pb et se rapproche du spread de la Grèce.
L'interprétation d'Eric Galiègue : Une rupture de la confiance des marchés vis-à-vis de la France pourrait se produire à l'occasion du rejet du budget de réduction de déficit. Les marchés considéreraient que la dérive des comptes publics français est devenue incontrôlable et augmenteraient sensiblement la prime de risque sur les taux des obligations souveraines.