Le 13 octobre 2021, des membres du groupe de travail Impact investing de la commission Analyse extra-financière de la SFAF ont participé à la 2ème édition de la Fabrique de la Finance, dédiée à la finance à impact, la « finance d’un avenir durable ». Sandra Bernard-Colinet, responsable du groupe de travail, revient sur cette journée.
Cet événement a été conçu par Jacques Huybrechts dans le cadre du Parlement des Entrepreneurs d’avenir, qui aura lieu en novembre 2022 à l’UNESCO à Paris sur le thème « La vie à l'heure des grandes transitions ». Il représente, depuis son lancement en 2009 à l’Assemblée nationale, le rendez-vous majeur de la communauté des entrepreneurs, innovateurs, dirigeants associatifs et politiques, des jeunes et citoyens qui veulent contribuer à la transformation durable de notre société.
Chaque fabrique se conçoit avec les dirigeants et les acteurs clés des domaines concernés, en capacité de porter les transitions économiques, écologiques et sociales.
Dans le prolongement de « l’Appel à une finance de progrès social et environnemental » réalisé par la Fabrique de la Finance en 2019 et des rapports « Doter la France d’une culture commune de l’investissement à impact » et « Investir pour transformer durablement » de Sandra Bernard-Colinet, remis à la secrétaire d’Etat à l’économie sociale, solidaire et responsable Olivia Grégoire début 2021, le thème de la fabrique d’avenir de 2021 portait sur : « La Finance à impact : agissons ensemble dès maintenant pour contribuer durablement au progrès économique, écologique et social ! ». Son but est de créer des coalitions actives et d’orienter les futurs programmes et les actions prioritaires du Parlement des Entrepreneurs d’avenir.
La journée a regroupé plus de 120 acteurs clés des secteurs privés, publics, académiques et associatifs, avec le soutien d’investisseurs institutionnels et de sociétés de gestion. Michel Barnier a, en ouverture, partagé les leçons de ses expériences, et Hubert Rodarie, président de l’AF2I, est intervenu en conclusion. Les thèmes des ateliers, animés selon les principes d’intelligence collective, portaient sur :
- Mieux comprendre les rôles des parties prenantes et leurs attentes.
- Mesurer les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux à long terme.
- Faciliter un passage à l’action à court terme.
- Identifier les contributions solidaires entre les acteurs.
Les membres de la SFAF se sont plus attachés à l’atelier 2, ce qui est logique au regard du rôle de l’analyste financier qui est d’évaluer, mesurer et valoriser les bénéfices sociaux, économiques et environnementaux des différents acteurs économiques et, tout particulièrement, des entreprises qui sont les premiers vecteurs du changement.
Le premier constat de cette journée, en attendant les conclusions finales, est que chaque partie prenante a son propre langage, son mode de raisonnement, sa conception de son rôle dans l’écosystème, sa vision du monde. Pour faciliter un passage à l’action, il faut déjà bien connaître le profil de chaque acteur, ses attentes, sa grille de lecture et sa capacité contributive.
Contact : analysefinanciere@sfaf.com