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30/03/2017 Formation

SFAF-Aix-Marseille Université : un partenariat et des valeurs communes

Laurence Gialdini, responsable du Master 2 Gestion de Patrimoine et du DESU Gestion d'Actifs et de Fortune, et Christelle Lecourt, responsable du Master Management des Risques Financiers, détaillent l'accord de partenariat signé entre leur institution FEG AMU et la SFAF.

Présentez-nous l'AMU et vos programmes respectifs.

Laurence Gialdini : FEG AMU est la plus grande faculté d'économie et de gestion de France. Elle offre des formations de la licence au doctorat et un important réseau dans le monde économique du bassin euro-méditerranéen. L'obtention par notre Université d'une Idex pour le projet  A*Midex témoigne du potentiel des équipes de recherche et des formations et devrait permettre de poursuivre notre avancée notable dans le classement international de Shanghai.
La nouvelle version du Master 2 Gestion de Patrimoine tend à répondre aux besoins croissants en cadres experts du secteur bancaire et financier. Il permet d'appréhender les besoins de clients divers mais aussi d'accéder à une maitrise parfaite de domaines tels la fiscalité, l'assurance, l'immobilier, le droit avec un focus tout particulier sur les actifs financiers. Pour renforcer cet aspect, nous avons construit une offre de formation complémentaire à ce Master 2 et à celui de Management des Risques Financiers : le Diplôme d'Etudes Supérieures Universitaires (DESU) en Gestion d'Actifs et de Fortune.

Christelle Lecourt : Le Master 2 Management des Risques Financiers délivre une formation de haut niveau dans plusieurs domaines aujourd'hui complémentaires, à savoir la finance de marché, la finance d'entreprise et la gestion des risques financiers. Ce Master forme des professionnels de l'analyse et de la couverture des risques dans le secteur bancaire, les sociétés financières et les entreprises. C'est une formation tournée vers l'international qui propose un double diplôme avec HEC-Liège. Le DESU, en partenariat avec la SFAF, est un réel avantage professionnel.

Comment est née l'idée d'un partenariat entre l'AMU et la SFAF ?

Laurence Gialdini : Après 15 ans sur les marchés financiers avant une reconversion dans l'enseignement et la recherche, j'ai toujours été attachée à la SFAF dont je suis restée membre. Je considère son activité de place essentielle et partage sa vision d'une approche fondamentale et responsable de la finance, valeurs qui nous correspondent bien et que je cherche à transmettre aux étudiants. Outre la formation, nous collaborons également avec la Revue Analyse financière. En ce qui me concerne, j'ai co-dirigé un numéro spécial sur la gouvernance. Christelle Lecourt a co-rédigé un article sur les fonds souverains, à paraître dans l'édition 63 d'avril-mai-juin 2017.

Quelle forme revêt ce partenariat ?

Les étudiants du DESU Gestion d'Actifs ou de Fortune qui ont suivi l'un de ces Master 2 peuvent accéder aux diplômes proposés par la SFAF. Ce DESU offre, outre la Certification AMF intégrée dans le programme, l'option de préparer le diplôme CEFA puis le CIIA ou le CIWM :

  • Niveau « Foundation », préparé durant le cursus académique avec l'aide de professionnels de la SFAF.
  • Niveau « National », validé par équivalence avec la diplomation des Master et DESU de FEG AMU.

La validation de ces deux premières étapes permet d'obtenir le CEFA (Certified European Investment Analyst), délivré par l'EFFAS (European Federation of Financial Analysts Societies),

  • Niveau « Final », validé après réussite de l'examen et deux années d'expérience professionnelle (incluant les éventuels stages) et à l'issue duquel l'apprenant devient titulaire du CIIA ou du CIWM en fonction de la voie suivie après le CEFA.

Quels avantages peut apporter au parcours de vos étudiants l'obtention des diplômes CIIA ou CIMW, ou de la certification AMF, proposés par la SFAF?

Christelle Lecourt : Les certifications sont aujourd'hui devenues des prérequis pour accéder à des activités financières sensibles rencontrant un niveau de réglementation toujours plus complexe. Les passer dans le cadre universitaire est un gain de temps et c'est surtout la reconnaissance d'un niveau attendu d'expertise.

Laurence Gialdini : Beaucoup des étudiants que j'ai encadrés ces 10 dernières années sont diplômés du CIIA ou du CIWM et ils occupent tous aujourd'hui des places importantes dans des établissements financiers reconnus en Europe. Je suis donc convaincue du bien fondé d'un tel partenariat qui permet de renforcer des réseaux et accroît le partage d'expériences entre praticiens et étudiants, entre anciens et futurs diplômés. Nous veillons de concert avec la SFAF à cette solidarité, véritable accélérateur de carrière !