Le 17 juin, Marlène Hassine Konqui (BSD Investing) et Ahmed Khelifa (L’Allocataire), co-présidents de la commission ETF de la SFAF, ont organisé en partenariat avec l’AFG et la SFAF, le premier événement en son genre pour débattre et échanger autour du sujet de la selection entre gestion active et gestion passive dans la construction de portefeuille.
Après le mot d’ouverture de Martine Léonard, présidente de la SFAF, les intervenants de la première table-ronde « Les méthodes de sélection des fonds entre gestion active et gestion passive », Clément Chaulot – directeur chez Téthys, Sylvain François – Head of risk management chez Nomura, Marlène Hassine Konqui – CEO de BSD Investing, Ahmed Khelifa – CEO de L’Allocataire et Olivier Rousseau – président du Conseil d’investissement de l’Agence des pensions de Georgie, ont expliqué les différents points :
- la définition de la gestion active et celle de la gestion passive pour les investisseurs institutionnels,
- l’importance qu’accordent les allocataires d’actifs à l’arbitrage entre gestion active et gestion passive,
- les biais de comparaisons entre ces deux styles de gestions et les solutions pour les retraiter.
Jessica Reyes, directrice de la Division régulation de la gestion d’actifs de l’AMF, et Adina Gurau Audibert, directrice des expertises de l’AFG, ont fait deux annonces majeures lors de la deuxième table-ronde « Les pratiques des gérants et l'innovation » :
- La nouvelle doctrine de transparence des ETF de l’AMF, une première en Europe qui promet d’être un accélérateur au développement des ETF actifs en Europe,
- La possibilité pour un fond UCITS d’avoir une part ETF cotée UCITS, sans que l’ensemble du fonds n’ait l’appellation ETF, également une première en Europe.
Lorraine Sereyjol-Garros, responsable globale du développement ETF et fonds indiciels chez BNP Paribas Asset Management et également intervenante de cette 2ème table-ronde, a quant à elle pu dresser un état des lieux des flux vers les innovations ETF et préciser les enjeux, à la fois conjoncturels et structurels, auxquels fait face aujourd’hui l’industrie de la gestion d’actifs européenne fait face aujourd’hui.
Marlène Hassine Konqui et Ahmed Khelifa ont conclu cette table ronde en présentant leur méthodologie de comparaison et de sélection de fonds permettant d’intégrer les dernières innovations financières, tels que les ETF actifs et les investissements thématiques.
Lors de la dernière table ronde, intitulée « La construction de portefeuille permettant d'allier gestion active et passive : perspectives 2024 » et animée par Philippe Cordier, directeur général de la SFAF, l’accent a été mis sur la nécessité d’arbitrer entre gestion active et gestion passive en fonction du régime de marché et du niveau d’incertitude des investisseurs. Maxime Ricomes, gérant allocataire multigestion chez Ofi Invest Asset Management, Pierre Debru, Head of quantitative Research & multi asset solutions chez WisdomTree, et Ahmed Khelifa ont pu notamment présenter leurs vues sur les stratégies de construction de portefeuille les plus adaptées au régime de marché actuel. Pierre Debru a mis l’accent sur la pertinence d’une approche factorielle construite autour du facteur qualité et de la surperformance probable des facteurs value et small cap à partir du mois de novembre. Ron Zeitoun, directeur Morningstar Indexes, a également soulevé le lien entre degré de conviction des investisseurs par une approche ESG et le choix de stratégies actives dans les portefeuilles, telles que calculées par l’indice « activeness index » de BSD Investing.