Ces fonds peuvent intervenir sur différentes classes d’actifs (taux, actions, matières premières, denrées…) à la hausse comme à la baisse. La plupart des CTA sont dits « systematic trend followers » et tentent de détecter des tendances haussières ou baissières sur des durées supérieures à un mois.
Leur promesse est de parvenir à générer de la « convexité », c’est-à-dire une performance positive quel que soit le sens du marché. Ils sont très liquides et interviennent à travers des futures et d’autres dérivés pour limiter les frais de transaction.
Cependant, ces produits, tout attirants qu’ils soient, ne sont pas sans risque :
1/ La boîte noire et son fonctionnement ne sont que rarement détaillés dans les prospectus, car constitutifs de propriété intellectuelle ; l’investisseur ignore donc tout du process d’investissement. On peut difficilement parler de transparence.
2/ Ces fonds, qui se présentent comme « décorrélant », n’offrent des performances satisfaisantes qu’en cas de tendances marquées sur les indices et de volatilité normale. Lors de la décennie 2010, caractérisée par une volatilité réduite des marchés, la performance a été bien moins favorable.
3/ Enfin, les CTA n’aiment pas les évènements imprévus type « black swan » ou les pics soudains de volatilité.
Les CTA constituent donc une stratégie intéressante de diversification d’un portefeuille, mais en aucun cas une alternative à la gestion fondamentale et à l’analyse financière.