10 000 milliards de $ : c’est l’encours de la gestion passive aux Etats-Unis qui, à fin 2024, a dépassé pour la première fois celui de la gestion active. Qu’est ce qui explique un tel engouement ? Où est en l’Europe sur le sujet ?
L’encours de la gestion passive a franchi pour la première fois en 2024 le seuil symbolique des 10.000 Mds$ aux Etats-Unis, passant devant la gestion active (source ETFGI). La même tendance s’observe en Europe : 70% des nouveaux flux de capitaux sont arrivés sur la gestion passive et les ETF, soit là encore un chiffre record de 274 Mds€ selon les chiffres de Morningstar. La gestion passive représente désormais 30% des encours sur le vieux continent, quand en France, qui a été l’un des précurseurs en matière de gestion passive, la part de celle-ci est majoritaire.
Pour le seul deuxième trimestre 2024 en France, 224.000 personnes ont acheté des ETF, dont 56.000 pour la première fois, ce qui représente un chiffre plus que doublé par rapport à l’année précédente.
Les nouveaux types d’ETF ont connu un franc succès : les ETF actifs, que l’on pourrait qualifier de « gestion benchmarkée low-cost », représentent en 2024 30% des nouveaux encours et 60% des lancements de fonds, selon JPMorgan, leader mondial des ETF actifs. Il est à noter que les premiers ETF cryptomonnaies ont également bénéficié d’une collecte de 100 Mds$ aux Etats-Unis. On rappelle qu’ils ne sont toujours pas autorisés en Europe mais que l’ESMA a lancé une consultation sur le sujet.
La SFAF lance un appel à candidatures afin de renforcer sa commission ETF
Marlène Hassine et Ahmed Khelifa, co-présidents de la commission ETF de la SFAF, ont lancé un appel à candidature auprès des membres de la SFAF intéressés par le sujet et/ou ayant une expérience significative dans l'industrie des ETF, afin et de partager leur expertise.
Une réunion de cadrage est prévue le 4 février 2025 à 10h30 à la SFAF.
Les articles rédigés par la commission ETF sont à retrouver via ce lien.