La SFAF est en première ligne ! Le 2 septembre 2019, l'AMF a confirmé la mission confiée à Jacqueline Eli-Namer, membre du collège de l'AMF, et à Thierry Giami, président de la SFAF, et a invité les parties prenantes à communiquer tout élément de nature à étayer les travaux, tout particulièrement des données chiffrées. Le résultat de cette mission devrait être disponible avant fin 2019.
Au mois de juillet dernier, lors de la 2e conférence de MiFIDVision sur le thème « MiFIDVision: Rethinking the Research model » organisée à l'occasion des journées Paris EUROPLACE, Robert Ophèle, président de l'Autorité des marchés financiers, a ainsi fait part du souhait de l'AMF » d'affiner le diagnostic sur l'évolution de la recherche et d'explorer les pistes concrètes qui pourraient mobiliser la Place et conduire à l'amélioration de la situation actuelle ».
Début 2018, lors de l'entrée en vigueur des dispositions de la directive MiFID 2 et suite aux difficultés constatées par certains de ses membres, la SFAF a pris l'initiative de réunir les organisations de la place financière pour former la plateforme MiFIDVision. Celle-ci fédère l'ensemble des acteurs de la chaîne de valeur financière, émetteurs, intermédiaires, investisseurs et autorités. Aux membres initiaux réunis à l'initiative de la SFAF, l'AFG, l'AMAFI, le Cliff, Euronext et Paris Europlace, en présence de représentants de l'AMF et de la Direction Générale du Trésor, se sont joints l'Af2i et le Medef qui ont tous souhaité mettre en commun leurs données sur la Place financière et tiré une analyse des conséquences, pour l'industrie financière, de l'entrée en vigueur des dispositions de cette directive.
La dernière étude réalisée par la SFAF en 2019 montre que MiFID 2 a eu un impact significatif sur la couverture des sociétés, quel que soit l'indice ou le marché. Cet impact se retrouve aussi bien sur les grandes que sur les petites valeurs. Au total, une baisse de plus de 11 % du nombre de sociétés faisant l'objet d'analyse financière est observée sur les marchés réglementé et régulé. Cette baisse aurait dépassé 20 % sans la recherche sponsorisée, réponse des broker au choc de MiFID 2 sur leur business model et des émetteurs, préoccupés par la réduction, voire la disparition, de couverture de recherche.