La dernière-née des commissions de la SFAF se penche sur le métier d'analyste-crédit, qui a pris de l'importance depuis la crise des subprimes. Pour autant, l'analyste-crédit n'est pas toujours reconnu par ses pairs ou par les deux bouts de la chaîne, émetteurs et investisseurs.
L'accès à l'information en est un sujet récurrent, l'émetteur étant disert au moment d'une émission de titres et réticent par la suite à inviter l'analyste-crédit, à lui ouvrir ses réunions comme pour un analyste equity et à le satisfaire dans ses questions spécifiques. La baisse des taux, le taux d'endettement des émetteurs Pays changent aussi la donne.
La diversité des situations est telle qu'il paraissait souhaitable et nécessaire de travailler en amont sur un état des lieux, sur les différents standards « pratiqués », sur les différents segments de marché et par type de risque et par pays.
La commission s'attelle donc à construire une cartographie d'accès à l'information en fonction des différents segments des marchés puis à dérouler les pratiques de Place. Il existe des façons de faire différentes entre les réunions obligataires et equity que la commission souhaite révéler.
Un des sujets d'actualité majeur concerne MIF 2 et le financement de la recherche financière. La recherche crédit et son financement soulèvent de très nombreuses questions tenant à la complexité de l'organisation de ce marché. Aussi, la commission crédit se saisit opportunément de ce sujet au moment où l'AMF consulte la Place sur ce sujet.
La commission Crédit de la SFAF est présidée par Barbara Cohen de BNP Paribas AM.